Comment la technologie supercritique CO₂ transforme l’exportation de l’huile de sésame

Face à une réglementation environnementale croissante dans les marchés européens et américains, les fabricants d’huile de sésame doivent innover pour rester compétitifs. La méthode d’extraction par CO₂ supercritique émerge comme une solution clé : elle permet non seulement de préserver les arômes naturels et les nutriments, mais aussi de répondre aux exigences strictes en matière de sécurité alimentaire.

Pourquoi ce procédé est-il si pertinent ?

Contrairement aux méthodes traditionnelles — pressage hydraulique ou extraction par solvant — la technique du CO₂ supercritique fonctionne à basse température (40–60 °C) et sans résidus chimiques. Selon des études menées par l’Université de Lille (2022), cette approche conserve jusqu’à 92 % des composés volatils responsables du goût authentique du sésame, contre seulement 65 % avec le pressage classique.

Paramètres critiques pour optimiser la qualité

La pression (150–300 bar) et la durée d’extraction (1–3 heures) influencent directement le taux d’extraction et la stabilité oxydative. Une étude publiée dans Food Chemistry (2023) montre que sous 220 bar pendant 2 h, on obtient un rendement optimal de 94 % tout en préservant les antioxydants comme la sesamoline.

Beaucoup pensent que cette technologie est trop coûteuse. En réalité, les entreprises ayant adopté cette méthode voient leur retour sur investissement en 2 à 3 ans grâce à la hausse des prix de vente (+15–30 %) sur les marchés premium comme l’Allemagne ou les États-Unis.

👉 Vous vous demandez quel paramètre est le plus important pour votre production ? Partagez vos préoccupations en commentaire — nous analyserons ensemble les meilleures pratiques selon votre contexte.