La production d’huile de sésame haut de gamme exige des méthodes innovantes et durables. L’extraction par CO₂ supercritique se démarque comme une solution écologique et performante, mais elle est souvent mal comprise par les usines étrangères qui cherchent à moderniser leurs procédés. Voici ce que vous devez savoir pour éviter les erreurs coûteuses et tirer le meilleur parti de cette technologie.
Contrairement aux méthodes traditionnelles (pression mécanique ou solvants organiques), l’extraction au CO₂ supercritique permet de conserver les composés volatils responsables du goût et de la qualité nutritionnelle. Selon une étude publiée dans Food Chemistry (2022), les huiles extraites par cette méthode contiennent jusqu’à 27 % plus de polyphénols que celles produites par pression à froid — un avantage clé pour les marchés européens sensibles à la santé et à la qualité.
« Le CO₂ supercritique n’est pas seulement une technologie propre, c’est aussi une stratégie de différenciation marché. »
— Dr. Marie-Louise Dubois, chercheuse en ingénierie alimentaire, INRAE France
Pour optimiser l’extraction de l’huile de sésame, trois facteurs doivent être précisément maîtrisés :
| Paramètre | Plage optimale | Impact sur la qualité |
|---|---|---|
| Température | 35–45°C | Préserve les arômes fins et les antioxydants |
| Pression | 150–250 bar | Augmente la solubilité des lipides sans dégrader les acides gras |
| Durée | 60–90 minutes | Équilibre entre rendement et consommation d’énergie |
Un système bien dimensionné inclut :
Les usines en Afrique du Nord ou en Asie du Sud-Est ont rapporté une réduction de 40 % des pertes de matière première après avoir adopté ces configurations, selon notre analyse de cas clients en 2023.
Beaucoup pensent que l’extraction supercritique est trop coûteuse ou inefficace. En réalité, les données montrent le contraire :
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