Vous êtes gestionnaire d’une petite ou moyenne usine de pressage de graines de tournesol ? Si vous constatez une production d’huile insuffisante ou des résidus encore riches en huile (plus de 8 %), sachez que ce n’est pas inévitable — c’est souvent une question de réglages précis et de bonnes pratiques opérationnelles.
En tant qu’ingénieur en transformation alimentaire avec 15 ans d’expérience sur le terrain, je peux vous dire : la plupart des problèmes viennent de l’absence de contrôle rigoureux sur trois facteurs :
| Température (°C) | Perte de vitamine E (%) | Rendement en huile (%) |
|---|---|---|
| 45 | ~5% | ~38% |
| 65 | ~15% | ~42% |
| 85 | ~30% | ~40% |
« Le problème n’est pas toujours la machine. Souvent, c’est l’opérateur qui croit que plus de pression = plus d’huile. En réalité, une surpression peut endommager les cellules végétales et réduire le rendement global. »
— Jean-Luc Moreau, ingénieur process chez Alimentech France
Beaucoup de petites usines poussent la pression au maximum pour “gagner du temps”. Mais cela augmente les pertes de matière grasse dans les résidus. Une étude menée en 2023 par l’Institut de Technologie des Huiles a montré que les usines utilisant une pression > 70 MPa avaient en moyenne 12 % de résidus contenant encore de l’huile, contre seulement 6 % chez celles respectant les normes techniques.
💡 Conseil pratique : Utilisez un capteur de température intégré à votre presse. Enregistrez les données chaque heure. Cela permet de détecter rapidement les écarts et d’ajuster avant qu’ils ne causent des pertes importantes.
Et si vos résidus dépassent 8 % d’huile ? Pas de panique. Commencez par vérifier l’humidité du grain avant traitement. Un taux trop élevé (> 8 %) ralentit la libération d’huile. Ensuite, ajustez la pression selon le type de grain : les graines non torréfiées nécessitent moins de force que les graines chauffées.
Chaque kilogramme de graines de tournesol pressé correctement peut générer jusqu’à 380 g d’huile pure. Améliorer de 5 % le rendement signifie économiser environ 3 000 €/an pour une production annuelle de 200 tonnes. Ce n’est pas juste une optimisation technique — c’est une stratégie rentable.
Alors, pourquoi ne pas passer à un système de surveillance en temps réel ? Vous pouvez transformer chaque pressage en une opportunité de gains durables.
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